S'il y a bien une chose qu'on me répète depuis le début de mon chômage (enfin je devrais plutôt dire de mon congé de reclassement post : vas-te faire voir ailleurs si j'y suis) c'est que je vais pouvoir enfin souffler un peu et me reposer.
D'un conseil avisé de mes amis et mes proches j'ai traduis bien volontiers : "tu vas enfin pouvoir dormir". Parce que c'est vrai qu'entre le boulot, les transports et le reste, ça faisait quand même 2 ans que je cumulais les petites nuits.
Donc bien décidée à remettre ma vie dans l'ordre et à rétablir l'équilibre naturel de mon sommeil, oui j'ai décidé de roupiller. Après tout je n'ai pas volé le marchand de sable dans l'histoire.
Mais c'était sans compter sans mes voisins. Voyez-vous dans leur grande générosité, ils ont décidé d'un commun accord dans le passage de monter un comité de soutien afin que je ne me laisse pas aller. Pas abattre... pas déprimer et surtout afin que je ne dorme pas.
Et oui chaque matin, je remarque les efforts considérables pour que je ne me laisse pas dépérir en m'abandonnant à mon sort. Chacun y va de sa petite touche. Mon voisin taxi qui laisse ronronner son diesel pile sous ma fenêtre pendant 4 minutes, l'autre qui sort son chien afin de bien le faire aboyer, le client fidèle de la troisième qui vient déposer sa progéniture à fond de train (60 km/h au lieu de 10, paye ton vrombissement) et, ma préférée, ma petite vieille qui vient traîner sa poubelle dans toute l'allée.
1 commentaire:
Allez, c'est cadeau chère voisine. Moi j'ai vécu deux ans (enfin, je vis toujours au même endroit hein) à coté de personnes aimant tellement la musique qu'ils la mettaient du matin au soir si fortement qu'on pouvait voir la vibration de leurs basses dans mon café, de l'autre coté de la maison.
* joie *
Aucune discussion ne fut possible avec eux.
* envie de meurtre *
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