Le radeau de la méduse

Qui ne connait pas ce fameux tableau de Théodore Géricault (bon déjà plus personne connait l'artiste) représentant des malheureux voyageurs dont le rafiot à coulé et qui se retrouve tel un amas de corps entassés sur un petit radeau qui, à la vue de la situation d'urgence m'a l'air fort bien construit (Freddy était-il parmi les naufragés ???). 

Enfin bref, ce n'est pas pour vous parler peinture que je vous importune, c'est pour quelque chose de bien plus futile : j'ai nommé la SNCF ! 

Cette bonne vieille entreprise française sur laquelle je n'avais même pas tapé depuis l'an dernier, ça fait quand même un bail ! 

Donc sachez que l'autre jour alors que je rentrais d'une journée bien remplie de mon travail, et alors que la pluie tembourinait depuis quelques heures sur les fenêtres, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir mon wagon... sous l'eau ! 

Sièges secs (le plus étrange) mais une petite pellicule de flotte de plusieurs centimètres dans laquelle nous deviont patauger pour arriver à nos sièges tentôt amusés, tantôt enervés quand un con en chaussures de sécurité piettinait le sol à grand renfort d'éclaboussures ! 

Et nous sommes partis comme ça, les secousses du train faisant valser l'eau d'avant en arrière dans une marée digne des plus mois de septembre ou parfois sur les côtés, rentrant allegrements dans les souliers pourtant relevés (voir un wagon les pieds en l'air vallut toutefois son pesant de cacahouètes). 

Notre Titanic bien arrivé au port, pardon en gare repartis les caves remplies d'eau vers d'autres aventures.

Le plus drôle restera toutefois l'échange avec le community manager de la SNCF qui m'a laissé pour le coup... un peu déséchée ! Pour une fois qu'ils ont de l'humour !