lundi 10 mars 2014

Us et Coutumes de voisinage acte VII : Aux urnes citoyens !

Voilà bien longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes voisins ! Plus de six mois dit donc ! Une éternité quand on regarde leur moyenne d'âge jumelée à leur espérance de vie. 

Passé un certain âge, les années comptent double ! 

Bref, ça faisait un moment, et je suis sûre que tout au fond de vous, ça vous manquait. En tout cas, moi ça me manque de ne pas vous en parler. Car si je ne suis plus à 100% sur place comme l'an dernier pour observer ce microcosme, n'allez pas croire qu'il n'y a pas de neuf, enfin du vieux, enfin vous voyez quoi ! 


Et vous ne l'aurez pas manqué, on en parle partout, dans deux semaines : ON VOTE ! Et une semaine après ça retour aux urnes, on se refait tamponner la carte une seconde fois ! Si ce devoir de citoyen n'est évidemment pas à remettre en cause (même pour un papier blanc, déplacez-vous !) certains dans mon allée ont une fâcheuse tendance à prendre l'exercice un peu trop au pied de la lettre ! 

Sans revenir sur les programmes électoraux qui encombre ma boîte aux lettres (je ne dirais pas qui nous a déposé une lecture de plus de 65 pages, HEIN QUI ?) j'ai le malheur d'avoir des voisins engagés. 

Très engagés. 
Vraiment très engagés. 

A savoir que lorsque leur candidat préféré nous fait une sortie, ils sont toujours au premier rang, prenant plus de plaisir à recevoir les postillons que les grains de riz à leur mariage. Endimanchés comme pour la libération de Paris, ils le suivent comme leur ombre de meeting en séance de dédicace (il est célèbre le petit candidat !). Et quand une élection pointe le bout de son isoloir, c'est sur le pied de guerre que je retrouve les deux voisins. 


Drapeaux tricolores sur les fenêtres, ils distribuent en douce tracs et autres prospectus politisés. Pourquoi je dis en douce ? 

Parce que quand on profite de la promenade du toutou pour déposer les flyers dans les boites de ses voisins, c'est une chose. Quand on attend la nuit tombée, à 23h30, en imper dont les bords sont remontés le long des joues et qu'on progresse dans le noir limitant le grincement des boites postales. Là... mais là, ça fait surtout flipper ! 

Faudrait que je leur dise que je n'ai toujours pas fait modifier mon adresse de résidence quand même ! 

Aucun commentaire: