mercredi 5 janvier 2011

Lettre aux ravisseurs

Monsieur, madame, mademoiselle, et tout ça au pluriel s’il le faut…

J’en appelle à votre générosité.

A l’image de Monsieur Youn qui par la voix (ou voie d’ailleurs) des médias sociaux a pu récupérer quelques unes de ses affaires personnelles dérobées lors d’un cambriolage crapuleux à son domicile, j’aimerais moi aussi prétendre à quelques réparations de votre part, petits chapardeurs des bas fonds (Cécile, reste calme… )
Mon message s'adressera donc à toutes les personnes suivantes (si vous vous sentez concernés à la première lecture... c'est probablement... que vous l'êtes !)
A la SNCF d'abord pour tout ce temps de vie perdu...
A ce sac de boxe un peu trop dur pour la perte de mon scaphoïde
A un truc plat, noir au disque dur un peu branlant pour avoir perdu un bout de moi dans la bataille de l'agonie...
A un certain justicier du net, pâle copie d'un emmerdeur intelligent pour l'energie filoutée ces six derniers mois.
A ces amis (parfois tout petits) pour le taux de déshydratation né des larmes qu'ils m'ont fait verser
A tout ces magasins de chaussures pour l'agent escroqué (je reconnais que ce n'était pas totalement leur faute... du moins pas à chaque fois, mais en période de soldes, c'est pas fair-play)
A Paris 12 pour avoir empêché à tout ces rêves de naître (fouttues dissert)
A tout ceux qui sont partis, pour le temps qu'il m'a manqué pour leur dire l'essentiel
A la Mère Noël consécutivement à la perte de ma dignité le 15/12 dernier...
et à B... (parce que tout le reste commence par A... ok ok pourri, je le reconnais !)

Soyez sûr que vous ne perdrez rien à me rendre les petits bouts de celle que j'étais, contactez moi pour tout dédommagement que vous souhaitez m'adressez (j'accepte la plupart des moyens de paiement modernes)... oh et puis vous savez quoi ?
Prenez les souvenirs que vous avez de moi, emportez-les tels des musaraignes dans vos terriers pour les ruminer à mon bon souvenir.
Je me suis construite par mes erreurs, nourrit des déceptions que vous m'avez causé. J'ai grandi sans regret et sans certaines attaches qui au fond n'en valent pas la peine. Alors n'en déplaise à Monsieur Youn, gardez tout, gardez l'illusion de me connaître au travers des bêtises que vous avez conservé de moi...
J'avance comme dirait Nicolas Peyrac (et croyez moi en matière de route, de chemin, d'avancer ou de faire marche arrière il s'y connait). 
Mais je vous préviens que si jamais vous aviez dans l'idée de me prendre un truc qui m'appartient aujourd'hui.... bande de canailles, je vous tapperai à coups de Dalloz (j'en ai gardé un ou deux sous le coude, au cas où) :)

2 commentaires:

Jippel a dit…

C'est tout ce que P12 t'as volé ?! LOOOL

Piou a dit…

Euuuuuuuuuuuh non :)

Loool