mardi 16 août 2011

Je suis une célébrité, m'oubliez pas !

Bouhouhou je suis tout seul et personne ne m’aime, bouhou mes fans sont partis, bouhou c’est de la faute de la production.

Comme dirait le faux allemand Helmut Fritz : ça m’eneeeeerve ! 



L’actualité et le décès récent d’une grande « star» (mouais par la taille, hein) de la téléréalité a remis à flot un vieux débat, aussi croulant et antique que le radeau de la méduse. La télé réalité laisse-t-elle des dommages sur ses participants ? Réponse : oui. 

Forcément la TV réalité c’est marrant : qui n’a pas regardé le Loft, Star Academy (sérieux Jean Pascal, t’sais pas chanter vieux), La ferme célébrités et autre Belle toute nue. Fleuron de notre petite lucarne à images depuis 10 ans, la télé réalité est partout. Et ceux qui s’indignait de reluquer Loana en string (vieux valait à l’époque que maintenant, reconnaissez-le) ont fini par se faire une raison. 

La télé poubelle fait partie du paysage, des mœurs, des habitudes et comme dirait Tryo : Oh non je suis accro 

Mais ce qui est visé du doigt aujourd’hui ce n’est plus le caractère douteux (et pourtant…) de ces programmes. L’après semble remis en cause.

Parce que voilà la recette miracle pour tout bon tvshow foireux par excellence : des inconnus, si possibles de véritables caricatures du genre, érigés en star pendant x semaines ou mois, traités comme des vedettes à leurs sorties et laissez pour compte trois mois plus tard au lancement de l’émission successeur. 

Forcément dit à Christophe Maé : je t’offre la gloire et les fans par contre t’es sympa les NRJ music Awards c’est un prêt, y’a Grégoire qui les attends, pas sûre qu’il apprécie. 



Mais en même temps qui sont-ils ? Des messieurs et mesdames tout le monde, au comportement grammatical étrange « Amélie va un peu loin. C'est une fille qui n'a pas sa langue dans sa bouche » (ah oui quand même). Bref des gens ordinaires qui ne font rien de prodigieux si ce n’est dire des bêtises. Alors forcément ça fait sourire (parfois), certains se reconnaissent en eux (ça fait peur) et même qu’ils ont pour certains des fans. 

Mais ce soufflé discount ne dure qu’un temps et si Ladurie à fait carrière dans le macaron, ils ne tirent leur célébrité que d’un vol au vent qui prend ses pattes et s’envole à la moindre bourrasque. Sexe, drogues, surexposition, surenchères du trash, tout est devenu bon pour se faire remarquer plus de 2 mois, et si Morandini se laisse piéger avec son équipe de charognards de l’éphémère, le public lui, changeant tourne vite sa cuti vers des proies plus neuves. 

Dépression devient alors le mot de clé de toute ce petit monde que l’on suit d’un œil acerbe voir remonter difficilement la pente. 

Mais si le « je ne me pouvais pas me douter » de la première saison du loft ayant pris des dimensions impensables dans l’hexagone, comment, 10 plus tard les candidats tous consentants de cette télé déchet peuvent feindre l’ignorance ? Comment peuvent-ils s’étonner de leur descente aux enfers quand 200 anonymes avant eux sont (re)devenus caissier à Shopi, comment peuvent-ils rêver de gloire quand 3 s’en s’ont sortis ? Comment peuvent-ils se faire plaindre, eux qui savaient… ?

A trop semer les espoirs de célébrité, vous en récolterez l’anonymat. Soyez prévenus et ne vous plaignez pas !

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