lundi 21 février 2011

Dimanche et pot de peinture

Comme vous le savez maintenant ce blog est mon petit plaisir égoïste, que j’écris en fonction de mes envies et de mon quotidien. C’est pourquoi suivant mon actualité, souvent limitée, les sujets peuvent parfois tourner autour d’un seul et même thème.

Et en ce moment… actu oblige, je vous parle souvent bricolage ! Je m’en excuse auprès des haïsseurs de truelles et des urticeux (oui je sais ça ne se dit pas) de pots de peinture.  


Mais s’en est trop faut que je partage ma douloureuse expérience d’hier.
Vous -          Y’avait quoi de spécial hier ?
Votre ami imaginaire -          Bah j’en sais rien… on était dimanche, non ?

Oui tout à fait, on était dimanche !
Et en général, le dimanche, on ne fait rien. C’est une règle, une tradition, une sorte d’accord tacite entre concubins du 77 qui fait que le dimanche seule 4 activités* extérieures sont autorisées (du moins dans ma bourgade)  :
- le marché (pour les plus de 50 ans),
- une balade en forêt avec ses parents (pour les -10 ans),
- la grasse mat (tout âge confondu)
- et la glandouille sur canapé (tout le reste de la journée).
 * possible dérogation pour un ciné de manière exceptionnelle
Et malheur à ceux qui dérogent à la règle. Et pourtant…
J’ai dérogé ! Forte de la journée passée la veille à gratter frénétiquement des murs enduits de papier à fleurs je me suis fait prendre d’une envie soudaine de passer à l’étape suivante. L’achat de matériel.

Ni une ni deux, me voilà en chariotte à la recherche d’un Leroy Merlin, M. Bricolage ou autre cabane à outils. Le miracle se produit, le cottage vert et blanc est ouverte en ce jour saint. Telle une petite église, perdue sous la pluie battane de cette journée brumeuse.
Et vous savez ce qu'on dit des églises de campagne.... elles sont peuplées de fidèles. Comme des scouts : toujorus prêts !
Et des fidèles du magasin il y en a un paquet ! En bande, organisés comme des bonnes sœurs, un caddie chacun, qui hésitent, qui tatent, qui communient devant les carrelages qui chipotent la qualité du gravillon… de l’amateur… poua ! Du spécialiste oui !
Ça pinaille, ça discute, ça négocie, et pire… ça fait genre que ça s’y connait !
« noooon parce que tu vois chérie, si on prend deux pots, au moins, on peut faire le tour de la porte en monocouche chromée sans se tâcher et sans que le monoxyde tytrohygénique pénètre les bronches du chien »…

Euuuuuh…. Ok !  
Franchement, vous voyez je me faisais une joie d’aller chercher ma p’tite peinture, de faire joujou avec les nuanciers. Mais entre les entrepreneurs qui viennent avec leur 13 ouvriers les familles qui comparent pendant 20 minutes les poils des pinceaux, les vendeurs à la mèche laquée qui tentent de te refourguer des trucs que tu savais même pas que ça existait avant d’entrer…
Moralité tout le plaisir à été gâché.
Comme quoi… il ne faut jamais badiner avec les traditions. Dimanche prochain : je glande…. mais comme il faut que je peigne... je peindrai en glandant...

C'est un nuoveau concept... révolutionnaire ! J'vous raconterai :)

2 commentaires:

chocomilka a dit…

Loool, il fallait appeler Valérie lol :)
Elle est toujours d'accord pour donner un coup de main (pas qu'aux fesses de ces employés lol)

Rhalala, faudra faire une vidéo la prochaine fois lol :)

Piou a dit…

Oui mais la Valérie elle m'aurait tout repeint en taupe et turquoise... Lol
Sinon filmer...oui bonne idée il y a de quoi faire mais ce n'est pas moi la cinéaste ;-)