Je suis la Reine... des cruches

A l'heure où tout le monde épie Fanny et où pour une fois Pagnol n'y est pour rien, j'ai quant à moi une dent, non pas contre la littérature, mais contre une fève qui m'a valu une couronne. Sur la tête et non sur le chicot fort heureusement. 

Entre deux tranches de pâte feuilletée et une épaisse couche de frangipane industrielle, je suis sacrée reine... Reine de quoi me direz-vous ? Reine des cruches vous répondrais-je. 

Alors que le commun des mortels s'en "bat l'anse" de se voir ainsi coiffée, la cruche que je suis trouve au contraire que la balance pèse, et pas du bon côté. Le fait est que la coupe est pleine. J'ai malheureusement transformé le "c" me faisant passer de la Reine des ruches à cruches. Non pas que ça soit une surprise mais ça me reste, disons-le, en travers du goulot. 

Il ne me reste plus qu'à prendre de la bouteille pour remédier à tout ça. Et, selon la coutume, à choisir mon Roi. Par chance être le Roi des cons n'empêche pas d'être le Roi du pétrole. Alors faute d'un Prince, je roulerai gratis dans tout Paris et sa petite couronne.