Quand certains sont fascinés par la mort de Diana, le crash aérien du Paris-Rio ou tout autre catastrophe ayant son lot de dramatisme et de mystère, je me suis toujours passionnée pour le Titanic.
Génération Di Caprio me direz-vous ? Et bien navrée de vous décevoir mais non. J'ai déjà vu le film à peu près deux ans après tout le monde et ne le cataloguerais pas de chef d'oeuvre, en tous les cas pas une référence dans ma liste de Best Movies Ever.
Le Titanic c'est une histoire vieille d'un siècle, une tragédie qui a marqué le monde dans cette nuit du 14 au 15 avril 1912. Je suis née un 15 avril, allez savoir, le lien est peut être là.
Lorsque j'ai appris que l'exposition venait à Paris, je n'ai pas pu laisser passer l'occasion de m'y rendre, voir de près. Curiosité morbide pour les uns, travail de mémoire pour les autres, je vous laisse prendre parti.
Cette exposition regroupe tous les éléments (du moins une partie) retrouver dans l'épave du célèbre navire. Gisant à 4 km de profondeur, on s'étonne de l'état de conservation de certains objets. Comment une bouteille de champagne peut elle avoir gardé son bouchon ? Ce vase ne pas comporter la moindre brèche quand 1520 personnes perdent la vie, broyés entre le naufrage et le froid ?
L'exposition ne fait pas le procès de la marine, ni ne revient sur les failles du bateau que l'on connait tous de notre point de vue. Les faits, juste les faits et ce retour sobre comme un hommage à ceux présents, disparus, brisés.
Les témoignages inscrits sur les murs sont forts comme ces objets du quotidien sans vie et pourtant plein d'âmes installés dans les vitrine de verre après tant de temps sous l'eau (l'épave fut découverte en 1985 !).
Une exposition que je conseille évidemment malgré les 3 heures de queue.
Le petit moins : la bording pass remise au début de l'expo qui comporte au version la biographie d'un passager à travers qui on revit la traversée sinistre. A regarder le tableau des disparus à la fin, des vraies vies, on se demande si cela est bien utile.
L'anecdote : J'ai pioché la carte d'une écrivain (oh !) indépendante, voyageant seule pour rejoindre Washington. Une femme de tête ayant écrit un roman sur comment une femme pouvait (à l'époque déjà) se débrouiller seule. Un beau clin d'oeil. Cette femme a survécu.... une parmi tant d'autres n'ayant pas eu ce privilège.
A voir à Paris, Porte de Versailles Pavillon 8 jusqu'au 15 septembre, prolongations jusqu'au 29 septembre. RESERVEZ à l'avance surtout !
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