jeudi 16 août 2012

Amour vache et langue de P...

C'est un incontournable de la saison, un peu comme les coups de soleil, le sable dans les chaussures et les piqûres de moustiques, quand revient l'été "L'amour est dans le pré" revient sur nos écrans et ce n'est pas pour me déplaire. 

Allez savoir ce qui me plait dans le programme mais toujours est-il que depuis quelques années, tous les lundi (désormais mardi, le léger décalage étant dû à l'absence de télé et donc la dépendance au replay), je me scotche devant les aventures d'agriculteurs et agricultrices en mal d'amour tentant de trouver la perle rare dans leur bottes de foin. 



Un petit côté campagnard certainement qui refait surface en moi pourtant allergique aux travaux en plein champs (et croyez moi j'ai eu ma dose dans ma jeunesse). Et cette année, il faut bien le dire le cru me semble un peu bouchonné. 

Finies les personnalités hautes en couleurs des années précédentes, les caractères de cochon et les disputes dignes des plus grandes comédies françaises, le programme s’essouffle un peu. Pas à cause du casting, qui nous promet du lourd, non. A cause des polémiques qui gonflent l’Audimat du programme. 

Et cette année ça balance à coups de boulets rouges et d'oeufs pourris. En voilà un qui se plaint d'avoir dpu retourner des scènes pour mieux passer à la télé, ce qui en y regardant de plus près n'a pas du arriver si souvent, sinon il aurait eu l'occasion de corriger le nombre incroyables de fautes de français dans la moitié de ses "répliques". 

En voilà deux autres qui se plaignent d'être cataloguées comme "jolies potiches", mais en y regardant de plus près mieux vaut peut être se contenter de la plante verte quand d'autres ont été jugées de peau de vache ou autre... 

Enfin passons, car le sujet brûlant de cette saison reste bien évidemment Justine, la soit-disant agent immobilier de 22 ans, parisienne et à ses heures prétendante du jeunot de la saison : Bertrand. 



Pourquoi la jeune femme fait parler d'elle ? Pour ses tweets. Et oui, c'est qu'on est moderne malgré le petit coté campagnard ! 

Et oui Blondy, non contente d'avoir participé à l'aventure souhaite désormais se rendre inoubliable, alors tous les lundis la soit disant "belle" (enfin faut pas être regardant sur les racines) insulte copieusement le programme qui est en train de la faire connaître (quelle ingratitude quand même) allant du commentaire rigolo (un peu comme tout téléspectateur qui se respecte) à la remarque acide en passant évidemment par l'insulte, la diffamation, la mauvaise foi... un florilège de bile déversé avec l'assentiment de ses followers parfois plus insultants qu'elle (et oui ça peut exister). 


Si l'insulte reste -rappelons-le - puni par la loi, au delà c'est l'éthique que cela touche, en effet on peut critiquer, rire de tout et soignons 100% honnête avoir la critique facile en regardant ce programme. Mais quand est-il d'une personne qui a côtoyé la source de ses injures ? C'est là que le bas blesse et que le tweet acerbe devient intolérable... 

A trop vouloir être connue, la demoiselle ne serait pas en train de devenir l'ombre d'une peste qui en fin de compte n'a (en plus de son absence de talent pour l'humour) pour elle qu'une aigreur et une méchanceté qui somme toute ne méritent de la sphère à gazouillis qu'une somptueuse ignorance ? 


Quand on pense qu'elle offre cette semaine en exclu un dîner à celui qui sera le plus méchant dans ses 140 caractères de paroles virtuelles... En monnayant ses faveurs dînatoires après avoir monnayer ses interviews dans la presse c'est à se demander on ne peut se dire que le chemin de langue de p*** qu'elle s'est choisi est pour le moins un rôle de composition. 


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