En mai dernier, son visage
était sur toutes les chaines de télé de France et de Navarre. Fiona, 5 ans.
Disparue un matin dans un parc public sous les yeux endormis de sa mère.
Aucune trace, aucun
indice, peu de témoins et une maman (enceinte) attristée et à bout de force
devant les caméras de télévision.
Un scénario qui ne peut
laisser indifférent. Au marché on entendait des « dans quel monde
vivons-nous ? » et des « Pauvres parents, ils doivent être morts d’angoisse ».
Sauf que 5 mois plus tard,
c’est plutôt la fillette qui est morte, de la main de son beau-père l’ayant
roustée ce soir de mai. La petite, décédée dans la nuit est enterrée nue dans
une forêt voisine par les deux amants bourreau, sous les yeux de leur cadette
de 2 ans (nous passerons sous silence les années d’analyse psy qui attendent la
pauvre petite).
La sordide histoire fait
de nouveau la Une et l’opinion se rebelle. Normal.
Intervient alors l’article
du célèbre journal Le Parisien que vous trouverez en cliquant ici
Extrait :
Après leurs aveux sur la
mort Fiona, sa mère et son beau-père ont été mis en examen et incarcérés jeudi
soir. Cécile Bourgeon, 25 ans,est poursuivie pour quatre délits : dénonciation
mensongère d'un crime,
modification de scène de crime, recel de cadavre et non assistance à personne
en danger [On dit Omission de porter secours mais passons (chifoumy)]. Elle a
été placée en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention
(JLD).
Son compagnon,
Berkane Maklouf, a été mis en examen pour coups mortels sur mineure, non
assistance à personne en danger et recel de cadavre. Il a également été
incarcéré, mais nie avoir porté le moindre coup à Fiona.
Un article prêt toutefois à
mettre le feu aux poudres d’une collectivité remontée comme un coucou suisse.
Lisez plutôt cette partie de l'article :
Et oui vous lisez bien. Si une fois le corps de la fillette
retrouvé l’autopsie met en avant que la mort est bien liée aux coups, le
papounet écopera d’une peine de 30 ans (enfin…) pour coups volontaires ayant
entrainés la mort (plus les autres accusations)
Sa femme elle ne risque que 5 ans, la complicité n’étant pas
retenue faute d’actes positifs….
Une déconvenue juridique qui heurte déjà l’opinion.
5 ans pour cette
femme qui non seulement accepte le meurtre de son enfant, participe à la
dissimulation de son corps et ment effrontément à qui veut bien l’entendre sur
la disparition de sa fille.
Voilà qui relance le débat sur l’intention et la capacité de
certains criminels (présumés malgré les aveux) à entourer leur crime d’un tel
maquillage, d’un tel vice que les incriminations elles-mêmes ne suffisent plus
à les punir à la hauteur de leurs actes.
Un bien lourd calvaire enduré par la pauvre Fiona, au cœur une
fois encore d’un drame dont on se passerait bien. Une injustice déjà pointée du doigts sur les différents médias sociaux sensibilisés par ce singulier sujet.
Dernière parenthèse sur l’article qui nous apprend (je cite
une fois encore)
«Pour
l'anecdote, on a découvert que le couple se rendait dans des endroits pour
consommer de la drogue avec leurs deux enfants. C'est un comportement
irresponsable des parents qui a conforté les éléments de suspicion», explique
le procureur Pierre Sennès
M'dame Inès (la bouchère du
marché) avait finalement bien raison : mais dans quel monde vivons-nous ?...
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